La peur du « blanc », du silence, amènent trop souvent à faire d’une intervention orale un moment d’ennui. Le silence est votre allié. Bien utilisé, il favorise des prises de paroles percutantes, intéressantes et souvent utiles au débat ou à la discussion.
Donner du rythme et de la profondeur
Maîtriser les silences c’est aussi contrôler sa respiration. C’est prendre conscience des diverses interactions qui opèrent au sein de notre corps et en premier lieu du trajet de l’air jusqu’à l’émission du son. Il permet à l’intervenant de prendre le temps de respirer plus profondément, de se recentrer sur lui-même et ainsi donner du rythme à son intervention.
Gagner en leadership
Le silence qui précède une phrase fait comprendre instantanément à l’auditoire l’importance de celle-ci. Celui qui ose le silence, transmet l’image de quelqu’un qui assume celui-ci. Il montre qu’il n’a pas besoin d’être dans « l’hystérie verbale » pour exister et faire exister son message. Il gagne ainsi en leadership par sa présence, sa gestuelle ou son regard.
Restructurer vos idées et éviter les erreurs
Ce temps permet également de remettre ses idées en place afin d’être plus pertinent et efficace dans ce que l’on veut transmettre. La tendance naturelle pour combler cette peur du silence ce sont des mots parasites qui perturbent souvent l’impact de votre message.
Maxime Coignard
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